Type d'interrelations (4)

La prédation :
 Elle est associée à la chasse. Le prédateur ne veut pas obtenir, il veut prendre. Elle symbolise un état de perpétuelle compétition. Le prédateur veut non seulement vaincre son adversaire, il veut surtout la défaite de ce dernier. Une défaite qui le détruise, qui lui donne l'impression d'avoir été une proie, une simple nourriture (spirituelle, psychologique, intellectuelle, physique, etc.) pour le prédateur ou une façon d'augmenter son pouvoir (le prédateur veut être le personnage dominant dans son groupe). Le personnage-prédateur prend plaisir à la compétition plus qu'à la victoire, toutefois, il est impitoyable. La seule règle qu'il connaisse, c'est celle du plus fort. Et le plus fort, c'est bien sûr lui.

La relation de prédation s'installe entre un (ou des) personnage(s)-prédateur(s) et un (ou des) personnage(s)-proie(s). Les proies ne sont pas toujours conscientes du rôle qu'elles jouent (ou qui leur a été attribué), mais les prédateurs oui. Ce sont ces derniers qui initient, maintiennent et, généralement, concluent la relation.

 Ce type d'interrelations peut impliquer :
 — de la manipulation,
— des jeux de pouvoir,
— des coups bas,
— des jeux en coulisse,
— des retournements de situation,
— des opportunités à saisir,
— des occasions manquées,
— des attaques ou des blessures (spirituelles, psychologiques, intellectuelles, physiques, etc.),
— des jeux du chat et de la souris,
— une escalade de violence,
— des blessures d'égo,
— etc.


Bien que le personnage-prédateur a une idée bien précise de ce qu'il attend de la fin de la relation, il arrive que le personnage-proie se montre plus malin que lui. Il arrive aussi que chacun des personnages impliqués pense être le prédateur et considère l'autre (ou les autres) comme la proie.


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