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Affichage des messages du 2016

Idée reçue

IDÉE REÇUE : Idée qui, par malheur, se lie d'amitié. Parce que si une idée devient reçue, c'est à force de fréquentations, à force d'utilisations. Comme si à force d'usure ses bords s'effilochaient et qu'ensuite les fils dénudés flottaient derrière elle en agrippant sans scrupule tout ce qui passe dans son sillage. Puis, son bagage s'alourdit et les fils se défilent, traînant de plus en plus loin, s'éloignent d'elle et accrochent de plus en plus n'importe quoi. L'apparence de l'idée change alors. De neuve et fraîche, elle devient lourde. Lorsqu'on la présente, c'est son embonpoint qui tient lieu de première impression. Une façade encombrante, reçue de façon pour le moins cynique. Un jour, un auteur décide de lui redonner un air de jeunesse. Armé de ciseaux, il tente de la libéré de ses fils encombrés qui l'ont rendue marionnette. Mais la lutte est farouche contre l'imaginaire collectif qui se fait un devoir de se porter

L'auteur qui aime trop ses personnages

Certains auteurs disent que leurs personnages sont comme leurs enfants. La comparaison est belle, mais il faut prendre garde qu'elle ne nous fasse pas tomber dans un piège : celui de trop aimer nos personnages, de vouloir les protéger à tout prix et de leur éviter absolument toute déconvenue. Quelques indices qu'un personnage est trop aimé de son auteur : — le personnage n'a pas de défauts apparents, — le personnage n'a jamais de comportements déplacés, si un autre personnage agit mal envers lui, sa réaction est toujours conforme à ce que recommandent les livres d'éducation, — le personnage a un coup de cœur? à coup sûr il est partagé et l'autre fait les premiers pas pour éviter un moment gênant au personnage, — l'être aimé est l'idéal du personnage, il a toujours la réaction appropriée et aucun défaut apparent, — À peine quelques mots suffisent pour que les insultes soient pardonnées ou que les conflits soient réglés, — lorsque le personnage fait fac

Le personnage qui agit contre les règles

De son point de vue, aucun personnage n'agit pour faire le mal, mais pour matérialiser sa vision de ce qui est bien ou pour établir (rétablir) ce qu'il considère comme la justice. Si un personnage s'en prend à un autre, c'est, selon lui, soit parce que l'autre le mérite : — en raison de ses actions passées (par vengeance, par représailles, etc.), — en raison de ses opinions, — en raison des actes de ses ancêtres ou de ses compatriotes, — etc. Soit que l'autre ne mérite pas quelque chose : — en raison de ses actions passées (mensonge, fraude, manipulation, etc.), — en raison de son rôle dans la société (classe sociale, groupe culturel, etc.), — en raison d'un comparatif arbitraire (éducation, apparence physique, discipline, croyances, etc.), — en raison d'un raisonnement logique (par exemple : je le mérite, nous ne pouvons pas l'avoir tous les deux, donc il ne le mérite pas), — en raison d'une inégalité réelle ou supposée, — etc. Soit parce qu'

Type psychologique de personnage (12)

L'inconscient Personnage qui agit sans avoir d'idée claire des conséquences de ses actes. Pas nécessaire parce qu'il n'y pense pas comme un irresponsable, mais parce qu'il est convaincu que rien ne peut mal se passer. Après tout, pour le personnage inconscient, son projet — au sens large du mot — est si grand ou si important que les « petits » inconvénients, même s'ils sont catastrophiques pour les autres, ne sont pour lui que des détails. Il peut croire que si les autres se plaignent, c'est soit parce qu'ils ne comprennent pas la grandeur de son projet, soit parce qu'ils ont pris une mauvaise décision, soit qu'ils n'ont pas la force, comme lui, d'éviter les désagréments ou de se sortir de leur situation en s'élevant socialement. Quoi qu'il en soit, pour lui, ce n'est jamais de sa faute. S'il est inconscient de l'impact réel des conséquences, il est très conscient que des « jaloux », des « peureux » ou des « idiots » p

Personnaliser l'information

À chaque fois, que la description réussit à faire oublier au lecteur les clichés liés à l'action ou à l'émotion racontée pour ne lui laisser qu'une impression de contexte particulier, elle donne une touche plus profonde et plus vraie au récit. Ainsi, si l'on prend l'exemple des expressions liés à la description d'une émotion : Une expression convenue ou usuelle (avoir le cœur serré, sentir une chape de plomb sur ses épaules, avoir une boule dans l'estomac, avoir des fourmis dans les jambes, avoir des idées noires, avoir l'impression que son cœur essaie de sortir de sa poitrine, etc.) semble venir de l'auteur qui nous raconte quelque chose. Parce qu'il l'a souvent entendue ou lue dans un contexte semblable, le lecteur pense : oui, c'est ce que les auteurs disent dans ce cas-là . Il est donc à risque de subir un mini-décrochage, surtout si ces expressions sont nombreuses dans le texte. Par contre une expression nouvelle ou inventé (par e

Créer une ambiance

Les ambiances recréées par la description peuvent être très variées. Par exemple : — angoissante, — romantique, — pression sociale, — autorité, — tranquillité (zen), — surcharge (travail, de tâches, etc.), — manque (de temps, de ressources, etc.) — collaboration, — mesquinerie, conflit, — etc. En fait, pour déterminer l'atmosphère nécessaire à une séquence du récit, il faut se poser la question suivante : Quel émotion devrait ressentir le lecteur face à cette situation pour qu'elle s'accorde à celle du personnage? Comment créer une atmosphère :  — accorder de l'importance aux détails, — choisir les éléments descriptifs ou le vocabulaire en fonction de leur connotation, — interpréter les éléments descriptifs, — impliquer plus que le sens de la vue, — piger dans le champs lexical du thème de l'atmosphère choisie, — décrire les émotions et les sensations vécues, — s'en tenir au point de vue d'un seul personnage (ou groupe de personnages s'ils vivent le mêm

Utiliser le point de vue pour créer un élément de surprise

Dans un récit, il est fréquent que les personnages qui participent à une même intrigue aient des motivations ou même qu'ils aient l'impression de participer à des quêtes différentes. Par exemple, un héros partit à la recherche d'un remède ultra rare pour guérir sa grand-mère malade pourra être accompagné d'un voleur espérant s'éloigner le plus possible du lieu de son larcin, d'une amie voulant profiter du temps passé avec le héros pour devenir plus qu'une amie, d'un petit frère croyant que la quête lui permettra de prouver son courage. En cours de route, ce même héros pourra rencontrer un mendiant qui le renseignera en échange d'un morceau de pain, un adolescent parti rejoindre un maître qui lui apprendra un métier lui enseignera les us et coutume d'un lieu en particulier, etc. Ainsi, même s'ils participent tous à la même quête, il n'est pas rare que chaque personnage espère en tirer un bénéfice différent. Ils n'ont pas la même défin

Étoffer un personnage (7)

Évolution du personnage : Transformation graduelle et continuelle ou prise de conscience soudaine qui provoque un changement dans le caractère ou les conceptions d'un personnage. L'évolution d'un personnage découle de la friction entre sa personnalité et l'intrigue . La personnalité initiale s'érode lentement pour devenir celle de la conclusion du récit. Aussi, dans un sens, elle fait partie de la description du personnage, surtout s'il s'agit d'un personnage principal. Comment cette friction s'illustre-t-elle dans le récit? — par la rencontre entre le personnage et des opinions, faits ou évènements qui vont à l'encontre de ses opinions, de ses valeurs et de ses conceptions de la vie, — par la mise à l'épreuve du personnage (défis, responsabilités, pertes, ennuis, etc.), — par l'affrontement, — par les réactions des autres personnages à son endroit, — par le temps qui atténue certaines blessures ou qui change les préoccupations dominante

Réalisme / vraisemblance

Réalisme : Qui relève de la réalité. Vraisemblance : Qui relève de la logique interne du récit et qui, par conséquent, est considéré comme vrai par le lecteur. Pour la logique interne, la vraisemblance est plus importante que le réalisme. Ceci dit ce n'est pas tous les éléments qui peuvent s'éloigner aussi facilement du réalisme. Ainsi, si le lecteur accepte facilement le non-respect des règles scientifiques (ex. magie) ou politiques, il a plus de difficulté à accepter un changement dans les règles de la psychologie. Par exemple, l'émotion, pour rester logique, doit être le plus près possible de la réalité. Ainsi, un personnage qui exprimerait sa colère par une activité qui demande de la maîtrise de soi (ex. jongler) paraît peu plausible au lecteur pour qui l'expérience de la colère se combine à une perte de contrôle. Même le récit se déroulant dans un contexte réaliste peut céder le pas à la vraisemblance en montrant des éléments qui ne sont pas nécessairement imposs

Schéma actanciel : quête et objet

Dans le schéma actanciel , la quête correspond à une intrigue. Que celle-ci soit principale, secondaire ou tertiaire dans le récit, elle peut se trouver au centre du schéma actanciel où elle est toujours présentée selon le point de vue du sujet . La quête peut aussi être une étape d'intrigue complexe si on veut faire des schémas actanciels plus précis afin de mieux cerner les relations entre les personnages. Pour s'aider à compléter le schéma actanciel, il peut être utile de lister les différentes péripéties que les personnages auront à franchir pour réaliser leur quête. L' objet , quant à lui, est le résultat espéré par le personnage choisi comme sujet. C'est l'objectif du sujet. Celui-ci peut être l'acquisition d'un objet (arme, antidote, etc.), une action à réaliser (atteindre le centre du labyrinthe, donner une lettre en main propre à quelqu'un, etc.), une valeur à rétablir (trouver le coupable, par exemple, rétablir la justice) ou une qualité à a

Étoffer un personnage (6)

La réputation d'un personnage est différente de sa description , car elle ne relève pas du même point de vue. Elle est le fait du point de vue d'au moins un autre personnage que de celui dont il est question. Comme dans la vie, un personnage n'aura pas nécessairement le même comportement avec tous ceux qu'il côtoie, il est donc susceptible d'avoir autant de réputations qu'il y a de personnages qui le rencontrent. On peut choisir de présenter un personnage que de son point de vue (sa description) que du point de vue d'un autre personnage (sa réputation) ou tour à tour de ces deux points de vue. Le choix de présenter un personnage en utilisant sa description ou sa réputation doit être guidé par le sentiment que l'auteur veut que le personnage provoque chez le lecteur. Dépendamment du sentiment voulu, ce sera la description ou la réputation qui sera la plus adaptée. La réputation permet de créer chez le lecteur une opinion très tranchée à propos d'un pe

Schéma actanciel : destinataires, adjuvants et opposants

Dans le schéma actanciel , les destinataires sont les personnages à qui bénéficie l' objet de la quête . Déterminer qui sont les destinataires, c'est déterminer quels personnages ont intérêt à ce que la quête réussisse. Ce qui ne signifie pas que les destinataires ont intérêt à ce que la quête soit menée par le sujet : dans certains cas, la personnalité de celui qui complétera la quête sera capitale pour la qualité de vie dans la suite des choses. Les adjuvants sont ceux qui aident le sujet à atteindre l'objet de la quête. Ils ne sont pas nécessairement des destinataires (par exemple, un mercenaire aidera à vaincre l'ennemi sans profiter de la paix qui s'ensuivra, un personnage rencontré au hasard des péripéties échangera un service contre sa collaboration sans même connaître l'existence de la quête, un ami aidera simplement pour son ami, la tempête qui ralentit la progression de l'ennemi sera terminée depuis longtemps à la fin de la quête, etc.). Un adjuv

Schéma actanciel : sujet

Dans le schéma actanciel , le sujet est le personnage (ou les personnages) qui entreprend la quête . Il représente le point de vue selon lequel la quête est analysée. Ainsi, pour une même intrigue, le sujet peut être celui qui veut réussir à obtenir quelque chose ou son opposant le plus farouche qui veut l'empêcher de l'obtenir. En fait, la quête est nommée selon le point de vue du personnage choisi comme sujet. Celui-ci est le point central du schéma actanciel. Il induit le point de vue qui sera analysé.  Lorsqu'on construit un schéma actanciel, on rempli d'abord la case « sujet ». Ensuite, les autres informations sont déduite de par le point de vue du personnage choisi comme sujet. Pour un récit où le narrateur adopte le point de vue de plusieurs personnages, il peut être utile de faire un schéma actanciel différent pour chacun des personnages dans le rôle du sujet pour chaque intrigue dans lesquelles ils sont impliqués.

Étoffer un personnage (5)

Les lecteurs sont avant-tout des êtres humains qui ont appris, dès leur plus jeune âge, à interpréter le monde qui les entoure. Pour ce faire, ils ont développé des outils de communication, mais surtout, ils ont appris à déduire des informations à partir de signes non-verbaux. Plus le lecteur a l'impression de « rencontrer » le personnage comme il ferait une rencontre dans la vraie vie, plus il se sentira concerné par les enjeux du personnage et plus il sera sensible à l'identification et à l'attachement. Pour présenter le personnage comme si le lecteur le rencontrait en personne, il faut catégoriser les informations : celles qui doivent être dites et celles qui doivent être suggérées. Par exemple, on devine difficilement que deux personnages sont frère et sœur à cause de leur comportement, cette information sera donc dite (écrite) pour les lecteurs au moment où nous voudrons qu'ils l'apprennent. Pour les émotions en revanche, c'est souvent l'inverse, elles

Les trois qualités d'une bonne description

Les descriptions sont avant tout un terrain d'entente entre l'auteur et le lecteur. Ce sont elles qui permettent au récit de passer de l'un à l'autre. C'est pourquoi une bonne description doit tenir compte à la fois du lecteur, de l'auteur et du récit. Clarté : Façon de dire ou de raconter les informations qui facilite la compréhension du lecteur. Précision : Équivalence entre la vision de l'auteur et la narration. Personnalisation : Donner aux informations, aux personnages, aux lieux, aux actions, etc. un caractère unique pour bien faire sentir qu'il s'agit du récit d'un contexte particulier et non pas d'un cas général. Les meilleurs outils pour enrichir et améliorer une description sont : — La maîtrise du vocabulaire, de la grammaire et de la syntaxe, — L'évitement, si possible, des expressions communes ou des clichés de description, — Une bonne orientation spatiale (une visualisation claire des lieux et des actions), — Une bonne conn

Schéma actanciel : destinateur

Dans le schéma actanciel , le destinateur initie la quête . Il peut déclencher l'évènement perturbateur , mandater le héros ou pousser le personnage principal à prendre les choses en main. S'il s'agit d'un personnage, il veut pour une raison ou une autre que la quête se fasse. Il peut s'agir d'un personnage créé spécifiquement pour remplir ce rôle, du sujet lui-même, d'un de ses acolytes ou encore d'un groupe de personnages plus ou moins distinct. Il est possible de considérer une valeur comme destinateur si celle-ci prend une importance capitale dans la psychologie du sujet (par exemple, le sens de l'honneur, l'ambition, la vengeance, etc.). Un évènement pourrait être considéré comme destinateur s'il place le sujet dans une situation où il n'a pas le choix de réagir (rupture, mise en danger, etc.). Encore plus abstrait, le sujet peut être mandaté par une attente qu'il croit qu'on (la société, ses parents) a envers lui, par une

Type de séquences d'action (10)

Le délire : Il se produit lorsqu'un personnage a une conviction en opposition avec la réalité. Souvent, celle-ci provoque une grande agitation qui met en cause diverses émotions ou passions et qui fait agir le personnage de façon déraisonnable. Le délire peut être causé par : — un choc émotif (le personnage s'attendait à une réalité différente et n'arrive pas à accepter celle qui se présente à lui), — une lente modification de la perception de la réalité (par exemple, un personnage qui voudrait en imiter un autre et qui finirait par croire qu'il est devenu l'autre personnage), — une accumulation de déceptions, — une situation désespérée, — une maladie mentale (par exemple, l’Alzheimer) ou physique (par exemple, une fièvre), — une prise de drogue, de médicament ou d'une autre substance hallucinogène, — un refus de renoncer à une idée, — un changement brusque et radical de la situation d'un personnage ou de ses habitudes, — une trahison, — l'arrivée d'

Étoffer un personnage (4)

L'identité d'une personne comporte un nombre pratiquement infini d'informations. En suivant la logique selon laquelle un personnage représente, dans un récit, une personne, un personnage peut aussi avoir un nombre infini de caractéristiques et d'informations personnelles. Évidemment il serait impensable de toute les mettre dans sa description. Il faut choisir. Il y a deux critères principaux qui peuvent nous guider dans notre choix : les besoins de l'intrigue et l'attachement du lecteur au personnage. Les besoins de l'intrigue recensent les éléments de description qui ont une influence directe sur le déroulement des intrigues, ceux qui sont essentiels à la bonne compréhension du récit ou à l'évolution des personnages . Ils peuvent être suggérés, mentionnés ou expliqués selon la nature de la caractéristique. Cependant, s'en tenir seulement à l'intrigue laisse souvent le personnage un peu plat et l'intrigue plutôt fade; d'où l'importan

Schéma narratif : dénouement et situation finale

Le dénouement est l'avant-dernière-partie du schéma narratif . Il met fin aux péripéties en présentant le résultat de la quête , c'est-à-dire son échec ou sa réussite. Il montre la réussite de l'attachement du lecteur pour le(s) personnage(s) principal(aux) dans tout ce qui précède lorsque l'émotion du lecteur est alignée sur celle du(des) personnage(s) principal(aux). Cet élément peut être très court, même tenir dans une seule phrase ou s'étirer en explications. La situation finale est la dernière partie du schéma narratif. C'est un retour à un état d'équilibre. Comme lors de la situation initiale , cet état n'est pas nécessairement statique. Elle peut comporter une ouverture vers d'autres intrigues. Elle ajoute peu à l'intrigue principale. Son rôle est plutôt du côté de la relation lecteur-personnages. Elle rassure le lecteur sur ce qui arrivera à ses « nouveaux amis » et facilite la séparation en présentant une transition entre un moment fort

Schéma narratif : péripéties

Les péripéties (ou le nœud) remplissent la partie centrale du schéma narratif . Ce sont l'ensemble des actions entreprises par les personnages pendant la quête . Elles peuvent servir à faire avancer la quête, à la faire stagner ou même à jouer sur les relations entre les personnages qui sont embarqués dans cette quête.  Les péripéties se concluent généralement par un état de tension ou de déséquilibre maximal (climax) Si la situation initiale est le contexte du récit, les péripéties en sont le rythme. Celui-ci est créé par : — l'agencement entre les intrigues principale, secondaires et tertiaires, — l'originalité dans la manière d'amener les actions qui souvent ne sont pas originale en elles-mêmes (toutes les intrigues pigent dans le même bassin de séquences d'action ((départ, trahison, rencontre, épreuve, etc.)) mais chaque séquence d'action choisie gagne à être rendue unique par les caractéristiques des personnages, du contextes et de l'intrigue racontée)

Type psychologique de personnage (11)

Le plaignant Un personnage plaignant trouve toujours quelque chose à redire et il communique principalement à l'aide de plaintes. Ces dernières sont des affirmations utilisées dans un mode offensif contre des expériences perçues comme étant injustes. Par opposition, les constations sont des affirmations neutres utilisées à titre indicatif (et non punitif) pour informer un interlocuteur. Cinq raisons pour lesquelles on se plaint selon la psychologue Robin Kowalski : R ecevoir de l'attention : — Dans ce cas, les plaintes sont un outils pour entrer en relation, pour entamer une conversation. Une fois la relation établie, le plaignant a la sensation de faire partie d'un groupe et d'être en sécurité. Les sujets principaux de ce genre de plaintes sont le climat, le travail, le partenaire de vie, les enfants, l'économie et les équipes sportives locales. O cculter sa responsabilité : — Ces plaintes sont un argumentaire entièrement dédié à prouver qu'il n'existe pas

Schéma narratif : événement perturbateur

L'évènement perturbateur ou élément déclencheur est la deuxième partie du schéma narratif . C'est un changement fondamental qui mène à l'intrigue principale, c'est lui qui provoque la quête ou la mission du héros. Tout comme la situation initiale , il peut être raconté de façon rétrospective lorsque le récit débute à l'étape des péripéties . Il peut s'agir d'un événement simple ou d'une accumulation d'évènements. Par exemple, un personnage qui vit un deuil, une rupture amoureuse, une trahison amicale et une perte d'emploi dans un court laps de temps réagira différemment que s'il ne subissait qu'une de ces pertes. L'évènement perturbateur comprend donc l'ensemble de ces pertes. Pour que le lecteur croit à la quête, l'évènement perturbateur doit avoir une résonance émotive pour les personnages. Si ce n'est pas pour le personnage principal (ou le héros), cela doit l'être pour au moins un groupe ou un personnage. Il faut

Type psychologique de personnages (10)

Le nihilisme existentiel : La vie n'a pas de sens ou de but en elle-même, c'est à chacun de choisir le sens qu'il veut lui donner. Il n'y a pas d'autorité morale absolue, ce qui permet à chaque individu de définir et d'affirmer sa propre moralité à travers ses actions. Pour que la vie ait un sens, il faut agir en fonction du sens qu'on veut lui donner. Cette philosophie nie toutes les autorités morales ou les hiérarchies de valeurs. À l'inverse, elle prône le relativisme moral. Le personnage qui a une philosophie de nihilisme existentiel peut : — avoir un tempérament indépendant, — être un défenseur acharné de la liberté de choix, — ne pas se sentir d'obligation à respecter une règle dont il ne comprend pas le sens, — avoir un sens du bien et du mal différent de celui généralement admis par la justice ou par la société, — être en désaccord avec une autorité morale (religion, gouvernementale, culturelle, etc.), — avoir un entourage hétéroclite, — être

Schéma narratif : situation initiale

La situation initiale est la première partie du schéma narratif . C'est un état d'équilibre, mais pas nécessairement un état statique. Car l'équilibre proposé est celui du récit et non pas celui de la vie des personnages. C'est-à-dire que les personnages peuvent y vivre des émotions fortes, des conflits, des rapprochement, etc. Les intrigues secondaires peuvent être déjà amorcée, mais pas l'intrigue principale qui est celle qui brise l'état d'équilibre proposé par le récit. Cette situation précise le contexte dans lequel se déroulera l'action : le lieu, le temps, les personnages impliqués, leurs rôles et interactions, etc. Cette étape est la première opportunité — et parfois la seule — pour l'auteur de créer un lien d'attachement entre le lecteur et les personnages. Elle n'est jamais complètement sautée, même si elle le semble parfois. Dans les récits qui proposent l 'évènement perturbateur ou la première péripétie comme entrée en matiè