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Affichage des messages du janvier, 2016

Type psychologique de personnage (11)

Le plaignant Un personnage plaignant trouve toujours quelque chose à redire et il communique principalement à l'aide de plaintes. Ces dernières sont des affirmations utilisées dans un mode offensif contre des expériences perçues comme étant injustes. Par opposition, les constations sont des affirmations neutres utilisées à titre indicatif (et non punitif) pour informer un interlocuteur. Cinq raisons pour lesquelles on se plaint selon la psychologue Robin Kowalski : R ecevoir de l'attention : — Dans ce cas, les plaintes sont un outils pour entrer en relation, pour entamer une conversation. Une fois la relation établie, le plaignant a la sensation de faire partie d'un groupe et d'être en sécurité. Les sujets principaux de ce genre de plaintes sont le climat, le travail, le partenaire de vie, les enfants, l'économie et les équipes sportives locales. O cculter sa responsabilité : — Ces plaintes sont un argumentaire entièrement dédié à prouver qu'il n'existe pas

Schéma narratif : événement perturbateur

L'évènement perturbateur ou élément déclencheur est la deuxième partie du schéma narratif . C'est un changement fondamental qui mène à l'intrigue principale, c'est lui qui provoque la quête ou la mission du héros. Tout comme la situation initiale , il peut être raconté de façon rétrospective lorsque le récit débute à l'étape des péripéties . Il peut s'agir d'un événement simple ou d'une accumulation d'évènements. Par exemple, un personnage qui vit un deuil, une rupture amoureuse, une trahison amicale et une perte d'emploi dans un court laps de temps réagira différemment que s'il ne subissait qu'une de ces pertes. L'évènement perturbateur comprend donc l'ensemble de ces pertes. Pour que le lecteur croit à la quête, l'évènement perturbateur doit avoir une résonance émotive pour les personnages. Si ce n'est pas pour le personnage principal (ou le héros), cela doit l'être pour au moins un groupe ou un personnage. Il faut

Type psychologique de personnages (10)

Le nihilisme existentiel : La vie n'a pas de sens ou de but en elle-même, c'est à chacun de choisir le sens qu'il veut lui donner. Il n'y a pas d'autorité morale absolue, ce qui permet à chaque individu de définir et d'affirmer sa propre moralité à travers ses actions. Pour que la vie ait un sens, il faut agir en fonction du sens qu'on veut lui donner. Cette philosophie nie toutes les autorités morales ou les hiérarchies de valeurs. À l'inverse, elle prône le relativisme moral. Le personnage qui a une philosophie de nihilisme existentiel peut : — avoir un tempérament indépendant, — être un défenseur acharné de la liberté de choix, — ne pas se sentir d'obligation à respecter une règle dont il ne comprend pas le sens, — avoir un sens du bien et du mal différent de celui généralement admis par la justice ou par la société, — être en désaccord avec une autorité morale (religion, gouvernementale, culturelle, etc.), — avoir un entourage hétéroclite, — être

Schéma narratif : situation initiale

La situation initiale est la première partie du schéma narratif . C'est un état d'équilibre, mais pas nécessairement un état statique. Car l'équilibre proposé est celui du récit et non pas celui de la vie des personnages. C'est-à-dire que les personnages peuvent y vivre des émotions fortes, des conflits, des rapprochement, etc. Les intrigues secondaires peuvent être déjà amorcée, mais pas l'intrigue principale qui est celle qui brise l'état d'équilibre proposé par le récit. Cette situation précise le contexte dans lequel se déroulera l'action : le lieu, le temps, les personnages impliqués, leurs rôles et interactions, etc. Cette étape est la première opportunité — et parfois la seule — pour l'auteur de créer un lien d'attachement entre le lecteur et les personnages. Elle n'est jamais complètement sautée, même si elle le semble parfois. Dans les récits qui proposent l 'évènement perturbateur ou la première péripétie comme entrée en matiè