Type de croyances (1)

Les croyances anciennes sont souvent réfutées par les sciences, mais dans un roman rien n'empêche de les décrire comme étant vraisemblables.


La malédiction :
Elle demande un lanceur de malédiction. C'est une condamnation, un appel au malheur. Elle appelle sur la personne maudite la colère d'une entité surnaturelle considérée puissante (dieu, élément, démon, etc.). Elle est généralement — lorsqu'elle est effective — lancée par un personnage détenant des pouvoirs magiques.

 Tenant souvent lieu de vengeance, la malédiction est déclenchée par divers sentiments négatifs comme : 
— la colère,
— la haine,
— la trahison,
— l'infériorité,
— le manque de respect,
— la défaite,
— l'abandon,
— le rejet,
— la jalousie,
— etc.


Elle influe sur le destin du personnage touché et, quelque fois, sur celui de son entourage. Le personnage marquée par la malédiction aura comme objectif premier de la faire cesser. Certaines malédictions contiennent en elles-mêmes la façon de les briser. Pour les autres, le personnage maudit devra trouver le moyen par lui-même. S'il ne peut pas la briser, il aura tendance à adopter des vices ou des mauvaises habitudes pour lui faire oublier les conséquences. Pour ce faire, il pourra, par exemple :
— mettre constamment sa vie en danger en espérant que la mort le libérera,
— utiliser l'alcool ou la drogue,
— éviter d'avoir une descendance si la malédiction la concerne aussi,
— prendre la fuite ou partir en exil,
— essayer les conseils (payants) de tous les charlatans,
— nier son existence,
— éviter de se lier aux autres ou éviter toutes les situations susceptibles de déclencher des conséquences liées à la malédiction,
— etc.
Évidemment, malgré tous les efforts déployés par les personnages, les malédictions ont tendance à vouloir s'exprimer jusqu'au bout (la septième génération, un changement dans la personnalité du personnage maudit, etc.) avant de disparaître.



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