Type de séquences d’action (3)

L’énigme

Que ce soit en posant une question sibylline, en mettant à l’épreuve l’esprit de déduction ou la logique, en cachant le fin mot de l’histoire, en faisant face à la ruse de l’ennemi, en utilisant le paradoxe, l’ambiguïté ou l’obscur, l’énigme est un outil incomparable de l’auteur pour mettre à l’épreuve ses personnages. Elle peut être le but ultime de l’intrigue comme dans les romans policiers ou simplement une étape que doivent franchir les personnages pour avancer vers leur objectif final.

Que peut-on utiliser pour construire une énigme ?

— un sens moins utilisé d’un mot polysémique,
— une construction syntaxique à double sens,
— un quiproquo ou un malentendu,
— une ruse,
— un adversaire mystérieux,
— un adversaire qui n’est pas présenté comme tel, par exemple un traître, un agent double, un hypocrite, etc.
— une énigme mathématique,
— des sujets ou des objets de connaissances peu connus des lecteurs en général, par exemple, des points précis d’un domaine scientifique ou des faits historiques peu médiatisés,
— de la manipulation,
— de la rétention d’information,
— un lieu exotique ou vierge (voir les types de lieux),
— une connaissance, un objet ou un évènement qui a été oublié ou non transmis à la génération suivante,
— un secret,
— un crime ou une situation inhabituelle,
— des coïncidences plutôt improbables,
— un comportement étrange,
— etc.

Bien sûr, une bonne énigme doit présenter un niveau de difficulté assez élevé pour que le lecteur ne soit pas en mesure d’y trouver la solution bien avant le personnage.

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