C’est l’histoire de ma vie… (2)

S’inspirer de sa vie pour écrire est naturel chez plusieurs auteurs. Il est en effet plus aisé de décrire quelque chose de connu, comme cela a été discuté dans le billet  C’est l’histoire de ma vie…

Toutefois, il peut être tentant de vouloir créer une intrigue très largement ou totalement inspirée de son propre vécu. Différents genres littéraires sont alors à notre disposition. Voici les principaux :

L’autobiographie :
Ce genre littéraire est basé sur le principe des trois identités selon lequel il y a fusion entre l’auteur, le narrateur et le personnage principal (voir schéma ci-dessous). Dans une autobiographie, l’auteur conclut un pacte avec son lecteur : il s’engage à la sincérité, à la vérité, peu importe que cela le montre sous un mauvais jour ou en mauvaise posture. La seule limite à la véracité de la narration est sa mémoire.

Les mémoires :
Les mémoires sont une forme d’autobiographie qui, pour leur part, ne s’en tiennent qu’à la vie publique de l’auteur.

L’autofiction :
Comme son nom l’indique, il s’agit d’un croisement entre une autobiographie et une fiction. La part de réel peut être plus ou moins grande, c’est un mélange de souvenirs et d’imaginaire. Dans l’autofiction, l’auteur part d’un fait vécu, mais le raconte d’une façon romanesque. La fiction est utilisée pour appuyer le vécu intérieur (émotion) lorsque la réalité factuelle ne le met pas assez en valeur. On peut donc dire qu’il y a croisement entre les notions d’auteur, de narrateur et de personnage principal, mais qu’elles ne se superposent pas, comme illustré ci-dessous.




Karine

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