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Affichage des messages du avril, 2015

Type d’interrelations (2)

La désinformation Celle-ci est une manipulation intentionnelle de l’information, par l’utilisation de techniques de la communication, dans le but de tromper, de convaincre, d’induire en erreur ou de camoufler un fait ou une vérité. Elle ne doit pas être confondue avec la mésinformation qui est la transmission, par distraction ou ignorance, d’une information fausse. La désinformation est une manifestation concrète de l’intention de donner une information fausse, tronquée, incomplète ou douteuse. Elle peut se faire directement dans les relations individuelles ou par l’entremise d’un média de masse. Voici différentes techniques pouvant être utilisées pour transmettre de la désinformation : — transformer le complexe en simplisme, — faire preuve de mauvaise foi, — analyser la situation d’un seul point de vue, — ne pas tenir compte de tous les éléments en cause, — élargir le débat au point de le rendre incompréhensible ou surinformé, — jouer sur les mots, utiliser des glissements sémantiques

Type de séquences d’action (3)

L’énigme Que ce soit en posant une question sibylline, en mettant à l’épreuve l’esprit de déduction ou la logique, en cachant le fin mot de l’histoire, en faisant face à la ruse de l’ennemi, en utilisant le paradoxe, l’ambiguïté ou l’obscur, l’énigme est un outil incomparable de l’auteur pour mettre à l’épreuve ses personnages. Elle peut être le but ultime de l’intrigue comme dans les romans policiers ou simplement une étape que doivent franchir les personnages pour avancer vers leur objectif final. Que peut-on utiliser pour construire une énigme ? — un sens moins utilisé d’un mot polysémique, — une construction syntaxique à double sens, — un quiproquo ou un malentendu, — une ruse, — un adversaire mystérieux, — un adversaire qui n’est pas présenté comme tel, par exemple un traître, un agent double, un hypocrite, etc. — une énigme mathématique, — des sujets ou des objets de connaissances peu connus des lecteurs en général, par exemple, des points précis d’un domaine scientifique ou des

C’est l’histoire de ma vie… (2)

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S’inspirer de sa vie pour écrire est naturel chez plusieurs auteurs. Il est en effet plus aisé de décrire quelque chose de connu, comme cela a été discuté dans le billet  C’est l’histoire de ma vie… Toutefois, il peut être tentant de vouloir créer une intrigue très largement ou totalement inspirée de son propre vécu. Différents genres littéraires sont alors à notre disposition. Voici les principaux : L’autobiographie : Ce genre littéraire est basé sur le principe des trois identités selon lequel il y a fusion entre l’auteur, le narrateur et le personnage principal (voir schéma ci-dessous). Dans une autobiographie, l’auteur conclut un pacte avec son lecteur : il s’engage à la sincérité, à la vérité, peu importe que cela le montre sous un mauvais jour ou en mauvaise posture. La seule limite à la véracité de la narration est sa mémoire. Les mémoires : Les mémoires sont une forme d’autobiographie qui, pour leur part, ne s’en tiennent qu’à la vie publique de l’auteur. L’autofiction : Comme