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Affichage des messages du février, 2014

La fin : heureuse ou malheureuse?

En tant qu’auteur (et comme lecteur aussi), avez-vous tendance à privilégier les happy end où : les méchants sont punis et les bons s’en sortent vainqueurs; les héros obtiennent ce pour quoi ils se sont battus tout au long de l’histoire; l’amour triomphe; l’équilibre est rétabli et tout le monde en est soulagé; les héros nagent dans le bonheur; etc. Ou préférez-vous les finales plus réalistes, parfois tristes, voire tragiques? Plusieurs raisons poussent certains auteurs à opter pour une fin plutôt malheureuse : par souci de réalisme; pour laisser la porte ouverte à une suite; afin de se conformer à un genre; pour stimuler une réflexion (laisser le lecteur tirer ses propres conclusions); parce qu’on y réserve un élément de surprise; etc. Que la fin choisie soit heureuse ou malheureuse, l’important lorsque vos héros y parviennent est que leur quête soit résolue (ou en voie de l’être) et qu’il y ait un retour à la stabilité. Évidemment, la situation finale ne peut pas être identique au c

À venir plus tard

Les pléonasmes se glissent insidieusement dans nos textes. Parfois nous les voyons à peine, ou même pas du tout, quand l’une des parties de cette construction ne nous paraît pas assez forte pour porter notre intention. Ils peuvent être considérés comme une figure de style ou, au contraire, comme une grave erreur stylistique. Répétition de sens dans une même phrase, ils se retrouvent souvent dans des termes consécutifs comme dans l’exemple du titre de ce billet qui accole deux marqueurs de relation de même sens. Si quelque chose est à venir, cela sera nécessairement plus tard. Dans cet exemple, le pléonasme aurait pu être évité si un seul des deux marqueurs de relation avait été utilisé ou si le deuxième élément avait ajouté une précision, par exemple : À venir plus tard cet après-midi. C’est pourquoi ils sont généralement considérés comme une faute stylistique : ils reflètent un manque de compréhension de la langue et de son vocabulaire. Pourtant, les pléonasmes sont aussi une figure d

Le schéma actanciel

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Le schéma actanciel, en comparaison au schéma narratif , permet de distinguer les rôles et les relations entre les actants d’un récit en les classifiant selon six catégories réparties sur trois axes. Voici une représentation visuelle du schéma actanciel : L’axe du désir/vouloir Un sujet poursuit la quête d’un objet. Généralement, le sujet est un personnage qui a ou à qui on donne un objectif à atteindre (l’objet). Cet objectif peut prendre la forme d’un objet à acquérir (le médaillon de la déesse Océoria), d’une action à poser (délivrer la demoiselle en détresse), d’une valeur à défendre (la justice), d’une qualité à prouver (sa bravoure, son courage, sa ruse), etc. L’axe de la communication/transmission Le destinateur est ce qui pousse le sujet à atteindre son objectif (la déesse Océoria, l’intrépidité, l’amour), alors que le destinataire est ce qui bénéficiera de l’atteinte de cet objectif (la demoiselle délivrée, le sujet lui-même). L’axe du pouvoir Tout ce qui aide le sujet d

Faire le tri

Une recherche bien menée peut nous amener des informations en quantité si importante qu’elles rempliraient facilement plus d’espace que notre texte en entier. Il est alors clair que nous ne pourrons pas toutes les utiliser. Mais, peu importe le volume de renseignements trouvés, il faudra faire le tri. Une information, aussi courte soit-elle, pourra être pertinente pour un domaine donné sans l’être nécessairement pour notre intrigue. Il faut considérer son intérêt, non pas pour sa valeur informative, mais pour celle stylistique et utilitaire. Apporte-t-elle une touche de vérité au texte (description, parole, action, etc.) ? Donne-t-elle une touche de réalisme à l’intrigue (informations nécessaires à la compréhension) ? Aussi, la façon dont un élément est inséré dans un texte aura un impact sur son degré de précision. Par exemple, si l’information est donnée par un spécialiste ou un professeur, elle pourra être très précise et détaillée, surtout s’ils le font dans le cadre d’un cours ou