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Qu’est-ce qui différencie l’histoire, l’intrigue et le récit?

               Il est facile de confondre ces trois concepts qui se ressemblent. D’autant plus que dans le langage courant, il arrive fréquemment qu’ils soi en t utilisés l’un pour l’autre ou présentés comme des synonymes.           Cependant, pour mieux décortiquer un texte afin de le travailler, il est utile de bien les distinguer. Cela est indispensable pour concevoir ou pour modifier la structure du texte, pour faire le tri entre segments essentiels et segments superflus et pour vous guider autant dans l’écriture que dans la réécriture. Histoire : Ce qui est raconté.           Elle peut être réelle ou fictive. Mais dans un cas comme dans l’autre, elle ne se résume pas qu’au récit. Une action peut faire partie de l’histoire sans faire partie du récit. L’inverse peut aussi être vrai, certains récits ajoutent des actions à des histoires réelles, par exemple dans le cas de biographies romancées.           Une même histoire peut être raconté e de plusieurs façons. Par exemple,

Un deuxième tome pour la trilogie Destins croisés

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C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous vous annonçons la parution de notre plus récent roman jeunesse, La légende du faux pirate. Ce deuxième tome de la série Destins croisés publiée aux éditions du Phoeni x  présente la suite des péripéties de Luis, Miguel et Cara, dont on a pu faire la connaissance dans le premier tome intitulé Le mythe d’Océoria . La légende du faux pirate est disponible depuis la mi-février dans la plupart des librairies et en ligne. Pour en savoir davantage sur ces romans d’aventure pour les 10-12 ans, sur notre processus d’écriture et sur nos projets à venir, nous vous invitons à visionner cette entrevue donnée à la journaliste Marie-Claude Pilon dans le cadre de l’émission Les Nouvelles du Sud-Ouest diffusée sur TVSO : Karine

Type psychologique de personnages (17)

Le pragmatisme Cette doctrine met l'utilité au centre de tout. Ainsi, selon le pragmatisme, la valeur, l'importance et même la véracité d'une idée ou d'une théorie est évalué strictement en fonction de son utilité, son côté pratique, son usage concret. Le personnage pragmatique juge donc par ce qu'il voit et non par ce qu'il comprend. Pour lui une démonstration a plus de poids qu'une explication. Il peut : — rejeter une idée ou une théorie parce que les résultats ne sont pas visibles (ou démontrables) facilement ou rapidement, — croire à une illusion, malgré un manque de logique, — ne pas voir l'intérêt du progrès (pourquoi changer quelque chose qui fonctionne?), — avoir de la difficulté à pardonner les échecs des experts ou des professionnels, — croire que si quelque chose fonctionne dans une situations, cela doit marcher en tout temps, — ne rien croire de ce qu'il n'a pas lui-même fait l'expérience, — penser que seul l'apprentissage « r

Type psychologique de personnages (16)

Le Zen Le personnage zen n'est pas seulement serein, ce qui serait un état passif. Le zen est un état actif qui s'entretient par la méditation silencieuse et l'étude d'énigmes paradoxales. C'est une activation de la pensée pour la transformer en une forme d'art authentique et créatrice dont les principales vertus sont la sagesse (ou connaissance de la vraie nature de la réalité) et la compassion pour tous les êtres sensibles. Cet art de la pensée se développe dans un contexte de pensées où l'interdépendance est la véritable nature de la réalité et où l'art de vivre le moment présent est central. Donc, le personnage zen : — a une vision globale des situations et des contextes, — perçoit le moment présent comme une partie d'un tout et non pas comme complet en lui-même, mais vit quand même chaque moment présent un à la fois, — respecte tous les êtres dotés de sensibilité, — peut prendre des décisions différentes du « commun des mortels », — découvre des

Type psychologique de personnages (15)

La couardise: Le personnage couard est un lâche. Il ne ressent pas seulement la peur, il y cède. Il fige ou il fuit devant les difficultés ou les situations qui sont hors de sa zone de confort. Ainsi, un lâche ne l'est pas nécessairement dans tout : un personnage couard peut être prompt à se battre et incapable de se « montrer faible » (dire ce qu'il ressent, demander ou accepter de l'aide, poser des actions qui vont à l'encontre des us et coutumes, etc.). La couardise peut amener un personnage à : — abandonner ou trahir ses amis, — jouer le jeu de ses ennemis, — laisser un malentendu se propager, — empêcher la résolution de la quête ou la faire échouer, — laisser une injustice se produire, — ne pas remplir un engagement ou une promesse, — accepter un compromis défavorable, — ignorer volontairement une situation problématique ou un conflit, —envoyer d'autres personnages faire ce qu'il devrait faire lui-même, — se créer une image forte pour éviter de se dévoiler

Type de séquences d'action (11)

La tentation : C'est une mise à l'épreuve, une offre d'enfreindre une règle légale, morale, sociétale, familiale : un interdit. Cet interdit peut venir du personnage lui-même ou de la société dans laquelle il évolue. Le personnage tenté vit un dilemme. On lui fait miroiter le côté plaisant d'une transgression, comme si la balance coût-bénéfice était lestée pour faire croire au net avantage des bénéfices. Un personnage peut céder plus ou moins facilement à la tentation en fonction de ses capacités de contrôle sur lui-même. Un personnage peut être tenté par : — un objet, — une personne, — plus de pouvoir, — moins de responsabilités, — une action, — de l'argent, — des vacances, — l'effacement d'une faute, — un privilège, — etc. La tentation (si elle est acceptée par le personnage) est une opportunité de changer le cours de l'intrigue, de créer des conflits, d' explorer le côté sombre du personnage, de faire évoluer le personnage (s'il veut corriger